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La cotation sur 100 des whiskies est calquée sur celle de Parker sur les vins. Enfin, la comparaison s’arrête là. Parker utilise une notation de 50 à 100 (on se demande à quoi serve les 50 premiers points) et ventile de la manière suivante
- La robe : 5 points
- Le bouquet : 15 points
- La bouche : 20 points
- Le potentiel évolutif : 10 points
Dans le système de notation du whisky, la référence est Jim Murray qui, lui aussi, a adopté la cotation sur 100 avec comme ventilation :
- Le nez : 25 points
- La bouche : 25 points
- La finale : 25 points
- L’équilibre : 25 points
Je ne reviendrai pas sur les différentes polémiques entourant le personnage, son amour inconditionnel pour Ardbeg et ses choix de whisky de l’année parfois douteux.
Concentrons-nous sur le système de cotation qui est calqué par le site de référence du whisky (whiskybase.com) sur le modèle de Jim Murray
A l’origine, whiskybase proposait une découpe identique à celle de Jim Murray. Elle a ensuite évoluée en permettant au critique de placer une cote sur 100 sur trois critères : Le nez, le goût et la finale.
La moyenne des trois notes donnera le score finale.
Néanmoins, nous constatons encore qu’avec ce système, la quasi totalité des score oscilleront entre 70 et 100.
Bien que le goût soit subjectif, il est surprenant de constater que peu de gens donnent des scores inférieurs à 70 ce qui signifierait que la quasi totalité des whiskies seraient de bonne qualité.
Enfin, j’ai du mal à considérer que le palais humain soit capable de donner une cotation aussi précise qu’un 86 ou un 85 entre deux whiskies.
Alors j’ai lu certains commentaires arguant du fait qu’il fallait respecter le travail accompli et que l’on ne pouvait pas mettre des notes inférieures à la moyenne pour cette raison.
J’ai lu et entendu également certains dirent qu’ils ne pouvaient pas mettre 100 car s’ils goûtaient un meilleur whisky après, ils ne sauraient pas quelle cote donné.
Cela démontre que la cotation est biaisée par différents facteurs tels que la comparaison entre deux whiskies, l’empathie pour les producteurs et toutes les autres raisons citées dans ma publication précédente.
En vérité, il serait plus honnête de coter un whisky individuellement, sans chercher à le comparer à un autre ou par rapport à un autre. Cela n’a aucun sens. Car, en effet, si l’on prend cette méthode, notre classement sera toujours en fonction d’un autre et nécessitera d’utiliser un whisky étalon.
Raison pour laquelle, l’approche de cotation sur 10 me semble plus consistante car tout d’abord le panel est plus restreint, ce qui semble plus cohérent de la perception humaine du goût. Ensuite, la cotation se base uniquement sur le whisky en question sans chercher de comparaison avec un autre whisky. De fait, comment comparer un whisky tourbé d’un sherry bomb ou d’un whisky irlandais distillé trois fois ? Les trois whiskies n’ont rien à voir l’un avec l’autre et sont donc incomparable.
D’où l’approche de cotation individuelle, de 0 à 10. Evidemment, la cotation reste totalement subjective mais cela à le mérite d’offrir un meilleur panel dans la cotation et clairement distingué les whisky exécrables des malts divins.
Rating out of 100: A good principle?
The quotation out of 100 for whiskys is modeled on that of Parker for wines. Finally, the comparison ends there. Parker uses a rating of 50 to 100 (one wonders what the first 50 points are for) and breaks down as follows
- The dress: 5 points
- The bouquet: 15 points
- The mouth: 20 points
- Evolutionary potential: 10 points
In the whisky rating system, the benchmark is Jim Murray who also adopted the rating out of 100 with the following breakdown:
- The nose: 25 points
- The mouth: 25 points
- The final: 25 points
- Balance: 25 points
I will not go into the various controversies surrounding Jim Murray’s character, his unconditional love for Ardbeg and his sometimes questionable choice for the whisky of the year.
Let’s focus on the rating system which is modeled by the benchmark whisky site (whiskybase.com) on the Jim Murray’s model.
Originally, whiskybase offered an identical cut to Jim Murray’s. It then evolved by allowing the reviewer to place a rating out of 100 on three criteria: the nose, the taste and the finish.
The average of the three marks will give the final score.
However, we still see that with this system, almost all scores will oscillate between 70 and 100.
Although the taste is subjective, it is surprising that few people give scores below 70 which would mean that almost all whiskys would be of an average quality.
Finally, I find it difficult to consider that the human palate is able to give a score as precise as an 86 or an 85 between two whiskies.
So I read some comments arguing that you have to respect the crafted work that has been done and that you can’t put below average marks for that reason.
I have read and also heard some people say they can’t put 100 because if they tasted better whisky afterwards they wouldn’t know which rating to give.
This shows that the rating is biased by various factors such as the comparison between two whiskies, empathy for the producers and all the other reasons cited in my previous post.
In reality, it would be more honest to rate a whisky individually, without trying to compare it to another or against another. It is pure non sense. Because, indeed, if we take this method, our classification will always be according to another and will require the use of a standard whisky.
This is why the rating out of 10 approach seems more consistent to me because first of all the panel is smaller, which seems more consistent with the human perception of taste. Then, the quotation is based only on the whisky in question without seeking a comparison with another whisky. In fact, how does a peaty whisky compare to a sherry bomb or a triple distilled Irish whiskey? The three whiskies have nothing to do with each other and therefore incomparable.
Hence the individual rating approach, from 0 to 10. Obviously, the rating remains totally subjective but this has the merit of offering a better panel in the rating and clearly distinguishing the execrable whiskies from the divine malts.
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