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Octomore 2009 10 years

AUSSI ADDICTIF QUE REPULSIF – Note : 5,5/10

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Permettez-moi de revenir sur Islay, chez Bruichladdich, et leur marque Octomore qui a eu le mérite d’introduire une nouvelle saveur dans le monde du whisky : l’hyper-tourbé. Ce whisky divise les opinions, et les adeptes de l’Octomore sont si fervents qu’ils en deviennent intégristes.

Celui qui n’apprécie pas l’Octomore est un impie qui mérite d’être condamné au pilori.

Ainsi, je prends le risque de me faire réprimander en donnant mon avis de dégustation sur cet Octomore âgé de 10 ans, millésime 2009.

Le niveau de tourbe atteint encore un respectable 208 ppm malgré ses 10 années passées en fût, témoignant de son niveau de tourbage dès sa sortie de l’alambic.

La tourbe est toujours aussi présente, avec des accents de goudron. La texture, sans aucun doute, est le point fort de ce whisky : onctueuse, elle enveloppe le palais comme jamais auparavant.

Malheureusement, les notes de tête rappellent un produit vaisselle au citron, ce qui le rend particulièrement désagréable.

La finale est poivrée et nous rappelle que son degré d’alcool s’élève toujours à 54,3%.

Cependant, cet Octomore possède à la fois quelque chose de plaisant et de profondément répulsif. Rarement un whisky m’a procuré une sensation aussi contrastée.


AS ADDICTIVE AS IT IS REPULSIVE – Rating: 5.5/10

Let us delve back into the realm of Islay, specifically Bruichladdich, and their Octomore brand, which has dared to introduce a new flavour profile to the whisky world – the intensely peated variety. This whisky, divisive in nature, has managed to amass a fiercely devoted following, to the point of fervent fanaticism.

Those who do not appreciate Octomore are seen as heretics, deserving to be publicly shamed.

Hence, I take the risk of inviting a barrage of criticism as I offer my tasting notes on this 10-year-old Octomore from the 2009 vintage.

Despite a decade spent maturing in casks, the peat level remains a respectable 208 ppm, a testament to the staggering intensity at which it emerges from the still.

The peat still dominates, now accompanied by a strong tinge of tar. The texture, however, is undoubtedly the whisky’s most commendable aspect, as it glides luxuriously across the palate, leaving an enduring impression.

Unfortunately, the top notes bear an uncanny resemblance to lemon-scented dishwashing detergent, making for a particularly unpleasant experience.

The finish is peppery, serving as a reminder that it still boasts an impressive ABV of 54.3%.

Nevertheless, this Octomore possesses both an alluring charm and a profoundly repellent quality. Rarely has a whisky evoked such contrasting sensations within me.

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